
CENTRE COMMERCIAL LA VISITATION RENNES

1ruche(s)
FLORAISON DU SAULE MARSAULT
La floraison star des mois de février et mars est celle du saule marsault, dont le pollen est excellent et surtout abondant.
Cet arbre à croissance rapide se retrouve couramment à l’état sauvage dans toute la France. Il se différencie des autres espèces de saules par ses feuilles plus larges et son écorce, d’abord gris-verte, qui devient grise et se crevasse en formant de petits losanges avec le temps.
Le saule marsault est un arbre dit dioïque, c’est-à-dire qu’il porte soit des fleurs mâles, soit des fleurs femelles (comme le kiwi 🥝 et le houblon).
Les fleurs mâles des arbres mâles offrent donc du pollen aux abeilles, tandis que les arbres femelles, quant à eux, produisent du nectar.
Il est donc une source de vie importante pour les abeilles en ce début d’année !
Aux premiers beaux jours, vous verrez quelques abeilles faire leurs emplettes de pollen, qu’elles façonnent en pelotes autour de leurs pattes arrière.
Le saviez-vous ? Son écorce contient de la salicine, une substance qui a inspiré la création de l’aspirine ! 💊🌳
Visite du mois de septembre
Suite à notre passage nous avons constaté que malgré le temps médiocre, l’activité des abeilles reste encore bien soutenue . Afin d’affronter la période automnale, la colonie doit réduire ses effectifs. Pour ce faire la reine a fortement diminué sa ponte et les faux-bourdons ont été remerciés manu militari par l’expulsion de ceux-ci.
Parallèlement la colonie doit aussi continuer à s’alimenter et les ressources commencent à se réduire fortement, mais heureusement il y a le lierre ...
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Le lierre grimpant, Hedera helix, est une plante mellifère de la famille des Araliacées. Cette plante ornementale est aussi appelée lierre commun, lierret, herbe de Saint-Jean, drienne, rondelette, rondote ou encore rondette. Certains le surnomme à tort le bourreau des arbres, parce qu’il les escalade et les recouvre en s’enroulant tout autour. Mais, il ne cause pas pour autant leur perte.
On distingue deux espèces de lierres : le lierre grimpant phanérophyte et / ou rampant : on le rencontre surtout dans les régions tempérées et le lierre grimpant : c’est l’espèce la plus commune.
La floraison du lierre grimpant n’est pas longue : de fin septembre à octobre (et selon les régions à novembre). Néanmoins, le lierre est une plante d’un intérêt apicole non négligeable : c’est une source de pollen et de nectar pour les abeilles à un moment où l’hiver s’approche et où les fleurs et les fruits se font de plus en plus rares. C’est la dernière « grosse » miellée avant l’hiver.
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Goût et vertus du miel de lierre:
Le miel de lierre est de couleur ambre foncé et possède une saveur forte et distincte. On dit qu’il a un arrière-goût légèrement amer. Il est reconnu pour ses propriétés anti-inflammatoires et est également considéré comme un remède naturel efficace contre les allergies.
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Le saviez vous ?
Une abeille sauvage la très joliment appelée Collète du lierre (photo jointe) connaît son pic d’activité au moment de la floraison du lierre. Les femelles collectent entre autre le pollen du lierre pour garnir les loges de son nid. Encore une belle collaboration!
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Le saviez vous 2 ?
Attention toutes les parties du lierre grimpant sont toxiques pour les mammifères, notamment pour les hommes. Une toxicité due à la présence des saponines.
Récolte du miel de vos ruches
Voici venue l’heure de récolter le miel sur votre site, et oui déjà !!
BEECITY ne récolte les hausses qu’une seule fois par an, courant juillet en général. Les belles années, chaque colonie peut remplir jusqu’à 3 voir 4 hausses. Ceci étant plutôt variable selon l’environnement et la santé de la colonie. Cette année était plutôt une année défavorable.
—– Rappel mode opératoire : 1- nous brossons délicatement chaque cadre de hausse grâce à une brosse dédiée pour faire redescendre les abeilles dans le corps de ruche. Chaque hausse contient 9 cadres. 2- nous faisons dans le corps de ruche un traitement anti-varroa (le poux de l’abeille), en posant des languettes APIVAR sur le couvain 3- nous nourrissons en compensation avec du liquide sucré. Sur chaque corps de ruche (sous le toit) est positionné un nourrisseur, ce-dernier permet de nourrir la ruche au besoin. — Une fois sur notre dépôt nous désoperculons chaque cadre de hausses et faisons la mise en seau. Ce n’est qu’on septembre que nous faisons la mise en pots.Autour de vos ruches, vous pouvez faire le choix de ne pas tondre, pour le plus grand plaisir de l’entomofaune (l’ensemble des insectes et autres arthropodes). Ces espaces servent de refuge, de source de nourriture, de lieu de reproduction et de gîte pour les insectes. Ces zones de « non-gestion » ou de « gestion différenciée » sont de véritables réservoirs de biodiversité. Elles offrent à la végétation la possibilité de s’exprimer librement. Les graines enfouies dans le sol au fil des années trouvent l’opportunité de se développer, révélant leur beauté et leur large diversité de couleurs.
Laisser la nature s’exprimer chez soi, sur son lieu de travail, ou partout où cela est possible, est un geste majeur pour la préservation de l’environnement ! Insectes, oiseaux, hérissons et autres mammifères se réjouiront de trouver ces espaces de vie.
Ci-dessous, quelques photos d’insectes observées sur des sites possédants des zones de "non gestion".
Point floraison Juin
Point floraisons en juin :
Comme vous le savez probablement, il y a 3 facteurs à prendre en compte afin de s’assurer de belles récoltes de miel :
- Des colonies en bonne santé.
- Des floraisons abondantes dans un rayon de 3km autour des ruches
- Une météo clémente et stable avec un minimum de soleil…
Pour ce dernier point, ce printemps pluvieux a considérablement réduit l'activité des abeilles à l'extérieur de la ruche et la disponibilité en ressources alimentaires. Cependant, la saison n'est pas terminée et les grandes miellées d'été sont sur le point de commencer :
- Le tilleul : Les tilleuls commencent tout juste à fleurir. Leur floraison est rapide, mais avec une météo clémente, ils peuvent fournir une importante quantité de nectar et donc de miel. Son aspect crémeux et son arrière-goût mentholé rendent ce miel délicieux.
- La ronce : La floraison de la ronce est plus longue, s'étendant de juin à août. La ronce offre aux abeilles une grande quantité de nectar et de pollen, reconnaissable à sa couleur vert pâle. Bien que cette plante ne soit pas toujours appréciée, elle joue un rôle crucial dans notre écosystème, fournissant nourriture et abri à de nombreuses espèces.
- Le châtaignier : Les prémices des chatons de châtaignier sont déjà visibles. Ils devraient fleurir d'ici quelques jours / semaines. Les abeilles sont attirées par les châtaigniers en raison des grandes quantités de nectar et de pollen présents dans les fleurs mâles de cette plante mellifère. Le miel de châtaignier est de couleur brune, saveur boisée, corsée, avec un arrière-goût un peu amer. Il se cristallise lentement et grossièrement.
En espérant que la météo des prochaines semaines soit favorable, pour nous et nos petites abeilles.



Photo 1 : Fleurs de tilleul
Photo 2 : Fleurs de ronce
Photo 3 : Prémisses des chatons de châtaignier
Photo 4 : Tableau des couleurs des différents pollens
À l’exception de quelques journées ensoleillées, nous faisons face à un début d’année marqué par la pluie et le vent. Cette météo rend le printemps particulièrement difficile pour nos abeilles, au point que de nombreux départements français sont en alerte « famine apicole ».
Le manque de journées ensoleillées réduit les périodes d’activité des abeilles. Les vents réguliers et les fortes pluies lessivent les fleurs des arbres qui sont habituellement une source de nourriture importante au printemps. Cette période de disette est telle que de nombreux apiculteurs doivent nourrir leurs colonies pour les aider à survivre en cette période difficile.
Lors de ma dernière visite, j’ai donc vérifié si les ressources en miel de vos abeilles étaient suffisantes, et heureusement, c’est le cas ! Vos abeilles sont en pleines formes
Celles-ci attendent avec impatience le retour du soleil pour pouvoir profiter des floraisons à venir, telles que l’acacia, le tilleul, la ronce, …, sources importantes en nectar et en pollen (cf. photos).
Visitation
Visite du 04/04 :
Votre colonie se porte très bien, vos abeilles ont même déjà commencé à remplir la hausse de miel ! Avec l’augmentation des températures à venir, elles pourront profiter pleinement des fleurs du printemps ️
LA VISITATION
Visite du 21/03/24 :
A l’heure actuelle, une espèce d’abeilles et de papillons sur dix est menacée d’extinction en Europe.
D’un point de vue planétaire, ceci est même conceptualisé comme le Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles.
Les causes du déclin des polinisateurs :
Quelles en sont véritablement les causes ?
– Le changement d’affectation des sols pour l’agriculture ou l’urbanisation (artificialisation ds sols) qui entraînent la perte et la dégradation des habitats naturels
– L’agriculture intensive qui contribue à l’uniformisation des paysages et à la disparition de la diversité de la flore, ce qui réduit les ressources en nourriture et en nidification de ces espèces
– Les pesticides et autres polluants qui affecte les pollinisateurs tant directement (insecticides et fongicides) qu’indirectement (herbicides)
– Les espèces exotiques envahissantes telles que le frelon à pattes jaunes (Vespa velutina) et les maladies (la Varrose issue du Varroa, la Loque, etc…), particulièrement dangereuses pour les abeilles domestiques.
– Le changement climatique qui entraîne une hausse des températures ainsi que des phénomènes météorologiques extrêmes créent un climat de stress pour les colonies
Le saviez vous ? : les campagnes de piégeage des reines frelons (les fondatrices) ont débutés. Ne pas hésitez à se renseigner auprès de vos mairies ou sur le site de l’UNAF apiculture.Visite du 22/02/2024 :
Votre colonie se porte très bien !
À l’approche du printemps (et oui déjà :-), vos abeilles ont déjà commencé leurs premières récoltes de pollen et de nectar, attirées notamment par les floraisons de noisetier, de mimosa d’hiver, de bruyère et des Prunus.
Votre colonie retrouve progressivement son dynamisme. La reine reprend doucement sa ponte, et les premiers cadres de couvain sont déjà observables !
Mais en fait, qui est la reine ? Quel est son rôle ?
Le rôle principal de la reine est la ponte. Sur une durée de vie moyenne de 5 ans, elle aura pondu plus d’un million d’œufs. Alimentée de gelée royale par les abeilles ouvrières (nourrices), la reine présente un profil distinctif :
– Plus grande qu’une abeille ouvrière (20 mm comparés aux 15 mm de l’abeille ouvrière).
– Son abdomen est plus gros et moins poilu.
– Son dard est lisse, tandis que celui des ouvrières est muni de crochets.
– Elle a la capacité de pondre et de déterminer le sexe des œufs qu’elle produit.
– La reine s’accouple en plein vol avec les faux-bourdons
– Elle communique avec l’ensemble de la colonie grâce à des signaux chimiques, appelés des phéromones. Elle dicte d’ailleurs « l’humeur et le caractère » de la colonie !
– Les apiculteurs marquent les reines pour suivre leur âge et les identifier plus facilement (voir photo).
– En hiver, la reine cesse pratiquement de pondre et se regroupe avec le reste de la colonie pour survivre au froid.
Le saviez-vous ? La reine chante ! Quelques instants après sa naissance, elle émet un chant pour annoncer sa présence à la colonie.
Votre ruche se porte bien et est prête à affronter l'hiver !
Les petits gestes à faire en hiver pour aider les oiseaux de jardins :
En hiver, les températures froides et la rareté des ressources alimentaires compliquent la recherche de nourriture pour les oiseaux sauvages. Offrir de la nourriture dans des mangeoires peut être une manière de les soutenir pendant cette période difficile, leur offrant un coup de pouce pour traverser l'hiver. De plus, le nourrissage nous permet de contempler la vie sauvage, de créer du lien avec la nature.Cependant, cette pratique doit être effectuée de manière responsable. Sélectionner des aliments adaptés à leur régime alimentaire, tels que des graines (comme les graines de tournesol, les noix, les cacahuètes non salées, selon les recommandations du Muséum national d’Histoire naturelle), est essentiel pour leur bien-être. De plus, maintenir la propreté des mangeoires et des zones environnantes est important pour éviter la propagation de maladies.
Il est important de noter que le nourrissage ne doit pas se substituer à leurs compétences naturelles pour chercher de la nourriture. Par conséquent, selon les conseils de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux), il est recommandé de nourrir les oiseaux uniquement lors de périodes de froid prolongé, généralement de mi-novembre à fin mars.
Contrairement à la nourriture, l'eau est une ressource vitale et bénéfique tout au long de l'année. Elle est précieuse aussi bien pendant les périodes de fortes chaleurs estivales que lors des gelées hivernales, où les oiseaux peuvent rencontrer des difficultés à trouver de l'eau. Avoir une coupelle d'eau à température ambiante et la remplir régulièrement pendant les périodes de gel est donc un geste très utile pour soutenir ces oiseaux.
Je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année et nous nous retrouverons pour l'ouverture du printemps ! ️Courant octobre, nous avions pris la décision de déplacer votre colonie sur un autre site car la pression des frelons était devenue trop forte.
Nous sommes donc heureux de pouvoir réintégrer votre ruche après cette période critique.
Les abeilles sont plutôt en forme. Elles ont même profité des éclaircies de l’après-midi pour sortir rapidement butiner.
Elles vont donc pouvoir hiverner désormais en toute sécurité
Visite du 18/10/23
Vous avez sûrement vu des frelons asiatiques tourner autour de votre ruche.
Qui est-il ?
Arrivé en France en 2004, il s’est développé très rapidement sur l’ensemble du territoire français.
Il a été classé comme danger sanitaire pour l’abeille domestique et comme espèce exotique envahissante.
Il se nourrit de toute sorte d’insectes et particulièrement d’abeilles domestiques (facilité, disponibilité).
Il n’est pas agressif vis-à-vis de l’homme si on ne le dérange pas.
Quels risques pour les ruches ?
– En cas de forte pression des frelons, le fonctionnement de la ruche peut se trouver paralysé. Cela provoque un stress et la baisse de l’activité de butinage.
– Dans de rares cas, les colonies faibles disparaissent.
Quelles solutions aujourd’hui ?
Il n’existe pas encore de solution miracle.
– Le piégeage : restons vigilant, car certains pièges vont capturer des insectes non ciblés et en quantité bien supérieure aux frelons asiatiques.
– La destruction des nids : le repérage reste très difficile et la destruction doit être réalisée par un professionnel.
– Le maintien d’une bonne population d’abeilles dans la ruche est la meilleure défense.
– Déplacer la ruche sur un site où la pression du frelon asiatique est moins importante.
C'est la raison pour laquelle nous avons opté pour le déplacement temporaire de votre ruche, afin de minimiser la pression exercée. Mais pas d'inquiétude 🙂 , votre ruche sera de retour d'ici un mois, ce délai coïncidant avec le moment où les frelons quittent leur nid pour s'enterrer et passer l'hiver !
Visite de ruche du 08/09
Votre colonie se porte à merveille. la reine à réduit le nombre d'abeille à 30 000 au lieu de 80 000 en haute saison pour passer l'automne et l'hiver avec assez de réserve. Nous avons installé des muselières anti-frelons pour aider au mieux les abeilles à se défendre contre le frelon asiatique. C’est l’heure pour nous de la mise en pot de votre miel.
Les pots seront livrés dans la foulée.
Thème du jour :”les fleurs de ronces”
fleurs de ronces sont hermaphrodites, elles constituent une ressource clé tant en pollen qu’en nectar pour les abeilles à une période où les floraisons peuvent commencer à manquer. Les abeilles domestiques et sauvages représentent 60% de ses pollinisateurs.
La ronce « hyper » présente en Bretagne est un mûrier qui fleurit entre la fin du mois de juin et le début du mois d’août. Cette floraison peut durer et s’étaler sur près d’un mois. En fait, tout dépend des altitudes et de l’exposition de l’arbuste.
Plante sauvage, souvent et puissamment combattue par les désherbants et les machines débroussailleuses, la ronce perd de plus en plus du terrain. Chose regrettable, surtout si l’on sait qu’elle est à l’origine d’un miel de cru, délicat, particulièrement prisé des consommateurs et des amoureux du –pain d’épices, mais aussi de la mûre
Le miel de ronce a plusieurs vertus et bienfaits. Sa forte concentration en sucres directement assimilables, en fait un excellent aliment énergétique. Ce miel de forêt est également un produit particulièrement riche en minéraux. Il est tonique, dynamisant et diurétique.
C’est un produit qui est recommandé en cas d’infections des voies respiratoires. En effet, consommer le miel de ronce permet de calmer la toux et aide à soigner les angines, les maux de gorges, les enrouements et même les aphtes.
Ici une abeille domestique et un bourdon des champs en pleine action de pollinisation !
Visite de ruche
Votre ruche est en pleine forme. Bien qu'elle soit sur un toit en centre-ville, nous pourrions croire qu'il n'y a pas de fleurs disponibles. Détrompez-vous, car aujourd'hui le milieu urbain a un nombre important de capital floral.
Grâce aux parcs, aux balcons et aux divers aménagements extérieurs. Tout cela sans pesticide, alors bien plus profitable pour la colonie .
Les abeilles peuvent aller à plus de deux kilomètres autour de la ruche pour butiner.
Elles ont même déjà remplie la hausse de miel.
Prêt à passer
à l’action ?
Contactez dès maintenant votre responsable BEECITY local pour découvrir des solutions de biodiversité adaptées à votre région et à vos besoins !