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Ils ont animé, Ils ont récolté, Ils ont ruché

L’année change ? Nous aussi, avec son cortège de résolutions en plus. Plus de vivant dans votre entreprise, plus de nature dans ses espaces, plus de sens chez ceux qui les font vivre. Plus pour vous, donc pour nous : nos supports font leur mue.

Planter, respirer, animer, rucher, houblonner, c’est tout ce que l’on vous souhaite pour cette année nouvelle.

L’hiver dans mes ruches

Alors que l'hiver s'installe, nos chères abeilles, ces héroïnes de la nature, orchestrent un ballet minutieux au sein de la ruche pour assurer leur survie. Contrairement à d'autres insectes, les abeilles n'hibernent pas mais elles hivernent. Elles forment une grappe compacte, appelée grappe hivernale, autour de leur reine bien-aimée. Leur objectif ? Maintenir une température de 20 à 30 degrés au cœur de la ruche, malgré les températures extérieures glaciales. En frétillant légèrement leurs muscles, les abeilles génèrent de la chaleur, tandis que celles à l'extérieur de la grappe isolent le groupe du froid. Les rôles sont interchangeables, permettant à chaque abeille de se réchauffer au cœur de la grappe lorsqu'elle en a besoin. Cette danse de survie est accompagnée par une consommation prudente des réserves de miel amassée pendant l'été, leur carburant pour traverser les mois froids. Le respect de ces comportements fascinants est essentiel lors de l'entretien des ruches en hiver. Les apiculteurs doivent s'assurer que leurs protégées disposent de miel et que la ruche est bien isolée. En échange des ces soins, les abeilles continueront à enchanter nos jardin dés le retour des beaux jours, nous rappelons ainsi l'importance de leur rôle dans notre écosystème.

 

Lorsque l’on se penche sur les menaces qui pèsent sur l’abeille domestique, on pense rapidement au frelon asiatique qui est une menace bien visible. Un autre danger bien dissimulé met en péril la survie des colonies, avec un impact très prononcé pendant la période hivernale. Responsable à lui seul d’une bonne partie de la mortalité de certaines colonies en hiver, il s’agit de Varroa destructor. Son nom parle pour lui ! Il s’agit d’un petit acarien parasite de l’abeille qui peut impacter les larves et les abeilles adultes, prélevant l’hémolymphe (l’équivalent du sang pour nous) ce qui affaibli les abeilles et réduit leur durée de vie. Cela est fortement impactant dans le cas des abeilles d’hiver qui normalement doivent vivre 6 mois pour tenir jusqu’au printemps. Le Varroa transmet également des maladies aux larves et aux abeilles adultes dont la maladie des ailes déformées entre autre, ce qui affaibli toujours davantage la colonie pouvant mener à son effondrement. Certains traitements sont mis en place pour limiter au maximum la population du Varroa afin de garantir les meilleures chances de survie pour les colonies.

La ruche en automne

A l'automne, les abeilles se préparent pour l'hiver. La reine ralentie sa ponte, et la colonie commence à diminuer en taille. Les abeilles travaillent dur pour récolter les dernières ressources disponibles, comme le nectar de lierre et les derniers pollens. elles stockent ces provisions dans la ruche pour survivre aux mois froids à venir. Les abeilles d'été, qui ont une durée de vie plus courte, sont remplacées par les abeilles d'hiver, plus robustes et capables de vivre plusieurs mois. Ces abeilles d'hiver forment une grappe autour de la reine pour maintenir la chaleur et protéger la colonie. Grâce à cette organisation, elles assurent la survie de la ruche jusqu'au printemps suivant.

Fin de la récolte

Voilà la fin de la récolte à sonné, une étape importante dans le cycle apicole. Les abeilles ont travaillés avec acharnement malgré la météo maussade de ce printemps, elles se sont rattrapé comme elles pouvaient essentiellement avec la floraison du tilleul. Aves les hausses de miel retirées, les abeilles vont se concentrer sur leur activité de fin d'été. Elles vont continuer à butiner les dernières fleurs de la saison, renforcer la colonie et préparer la ruche pour l'hiver. Cette période est cruciale pour assurer la survie et la santé des abeilles pendant les mois plus froids. En prenant soin de vos ruches et en récoltant le miel de manière responsable, nous contribuons ensemble à la préservation de ces précieux pollinisateurs.

Lorsque nos jeunes abeilles émergent, elles se lancent dans une aventure passionnante au sein de la ruche. Leur nourriture joue un rôle crucial dans leur développement. Le pollen, cette précieuse source de protéines, devient leur allié. A l'âge de 6 jours, nos abeilles développent des glandes hypopharyngiennes et mandibulaires. Ces glandes leur permettent de produire des sécrétions riches en protéines, notamment la gelée royales et la gelée nourricière. C'est à ce moment qu'elles deviennent des nourrices, tout en continuant de consommer du pollen! Le rôle des nourrices est essentiel: elles prennent soin du couvain. Les œufs, les larves et les nymphes communiquent leurs besoins aux ouvrières grâce à des phéromones. Les nourrices produisent la nourriture nécessaire au développement du couvain. Saviez-vous que pour une cellule contenant une larve, environ 7000 inspections ont lieu, avec un maximum de 1100 sessions de nourrissage? C'est un ballet bien orchestré au sein de la ruche! Enfin la qualité et la quantité de pollen consommé par les abeilles nourricières influencent leur propre développement, la production du couvain et même leur espérance de vie. Le pollen, véritable trésor, assure la pérennité de la colonie.  

Bonjour,    Nous voilà déjà bien avancés dans cette saison d’apiculture et il nous semblait important de faire un point avec vous sur l’évolution de vos colonies d’abeilles et la récolte de miel.   Comme vous le savez probablement, il y a 3 facteurs à prendre en compte afin de s’assurer de belles récoltes de miel : 
  • Des colonies en bonne santé.
  • Des floraisons abondantes dans un rayon de 3km autour des ruches
  • Une météo clémente et stable avec un minimum de soleil…
  Pour ce qui est du premier point, nos passages réguliers et notre vigilance nous permettent de vous assurer que l’ensemble des colonies se portent à merveille. Elles sont prêtes pour la miellée tant attendue…   Néanmoins pour ce qui est de la météo et des floraisons, nous ne vous apprenons rien en affirmant que la situation est un peu plus complexe. Les conditions climatiques ne sont pas en faveur des abeilles et la 1ère récolte de printemps n’est pas au RDV.   Nous sommes à mi-saison. La première grosse phase de floraison des arbres et arbustes touche déjà à sa fin. Le miel de printemps avait bel et bien été stocké par les abeilles mais les pluies redondantes et le manque de ressources contraignent ces dernières à rester à l’abri plus souvent qu’à l’accoutumée et à se nourrir de leur précieux nectar.    Chez Beecity, nous avons à cœur de rester à l’écoute et de respecter le travail de nos ouvrières et c’est pourquoi nous ne pouvons faire cette première récolte de miel pour le moment car cela impacterait la santé de vos ruches. Quelques colonies étaient sur le point de mourir de faim. Malheureusement, pour l’instant nous ne pouvons vous garantir une récolte similaire à l’année précédente car la production dépend principalement des conditions climatiques à venir.    Nous sommes les premiers témoins de cette situation mais nous ne pouvons que nous adapter au rythme de la nature et prendre notre mal en patience.    Et si nous prenions un peu de recul ? A défaut d’une belle récolte de miel, nous pouvons ainsi percevoir le travail plus global de pollinisation grâce auquel nous aurons nos fruits et légumes de saison !    Dans l’attente des futures dégustations et belles animations, l’équipe de Beecity reste à votre écoute afin de répondre à toutes vos interrogations. 

Harmonie de couleurs: le ballet des pollens

Dans la ruche, chaque cadre est une célébration de la diversité de la nature. Comme une palette de peintre, il capture les nuances florales. Le jaune doré des fruitiers, l'orange vif du pissenlit, le rouge profond du marronnier d'Inde, le vert tendre de l'érable, tous s'unissent dans une symphonie de couleurs. Chaque grain est le souvenir d'une fleur visitée. Ces photos capturent non seulement la beauté visuelle du travail des abeilles mais aussi l'essence même de leur existence: une quête incessante pour nourrir la colonie.

 

hivernage

Les ruches sont remplies de miel : prêtes pour affronter l'hiver ! Et oui, la saison est bel et bien terminée. Les abeilles se font discrètes : elles se grappent au coeur de la ruche pour se tenir chaud, et mangent du miel pour avoir de l'énergie. Les vols se font de plus en plus rare. Les abeilles dites "d'hiver" vont vivre jusqu'au printemps prochain, elles ont entre temps la lourde responsabilité de maintenir la colonie au chaud.

Et voilà la récolte de cette année ! Une année plutôt généreuse ... Merci les abeilles

abeilles sauvages

Les abeilles sauvages profitent du soleil autant que nos abeilles domestiques en ce moment ! Elles sont hyper importantes pour la pollinisation car, en fonction des espèces, elles butinent à moments différents de la journée et de la saison pour n'oublier aucune fleurs à l'arrivée. Et puis, bien qu'elles ne produisent pas de miel, elles ne sont pas moins mignonnes que les abeilles domestiques, qu'en dites vous ?

La colonie continue de se développer. La reine se porte bien Après la période d'essaimage, survient ce que l'on appelle le "trou de miellé" de mai. C'est une période qui peut s'étendre de mi-mai à début juillet, pendant laquelle les ressources alimentaires deviennent plus rares pour nos abeilles. De nombreuses plantes ont terminé leur période de floraison et la production de nectar peut être réduite. C'est une période de transition entre les floraisons printanières et estivales. Il arrive fréquemment que les colonies se nourrissent des réserves de miel stockées dans les hausses. Une fois cette période terminée, et le nectar redevenu abondant les colonies se reconsacrent à faire des réserves de miel pour l’hiver en remplissant les hausses. Voici les différentes étapes du remplissage des hausses : 1- Les ouvrières cirières sont chargées de "gaufrer" les cadres de hausses pré-cirées (photo 1). Sur la photo 2 vous verrez les cadres gaufrés. 2- Ensuite, les butineuses donnent par trophalaxie le nectar des fleurs aux ouvrières magasinières qui remplissent les alvéoles avec du nectar auquel elles ajoutent leurs enzymes. 3- Les ouvrières ventileuses interviennent ensuite pour ventiler les alvéoles, afin d'obtenir un taux d'humidité de 18% dans le miel. 4- Finalement, les ouvrières cirières viennent operculer les alvéoles pleines (photo 3).

mai

Mai est le mois de l'explosion de l'activité au rucher.  

Nous avons déjà pu observer de belles floraisons... La reine a repris sa ponte, le couvain se développe rapidement occupant 6 cadres dans le corps de la ruche. La population de la ruche monte à 40 000 abeilles. Les abeilles partent à la recherche du pollen pour nourrir les larves. Les mâles ou faux bourdons ont fait leur apparition.

J'ai posé des hausses car les colonies manquent de place !

J'ai déjà observé de belles miellées. En espérant que la pluie ne dure pas trop, ce qui risquerait de faire disparaître les réserves de miel.

nouvelle saison

 

hivernage heineken

Les abeilles continuent de travailler dur pour remplir la réserve de miel ! Ce miel, nous leur laissons, ce sera leur nourriture pour tout l’hiver.

recolte heineken

C'est l'heure de la récolte !

abeilles heineken

Les abeilles profitent du soleil pour aller se dégourdir les ailes, tout en pollinisant les fleurs !
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