
LESSARD TP BREHAND

3ruche(s)
traitement acide oxalique
Visite du 11/12/2023 :
Les trois colonies se portent plutôt bien !!
Le dernier passage de l'année coïncide avec le deuxième traitement contre le varroa, le fameux poux de l'abeille 🙁
En effet, le traitement du varroa en fin de saison (après récolte de juillet) n’est plus suffisant pour contenir l’infestation des ruches par le parasite. L’acide oxalique est souvent utilisé en traitement complémentaire en apiculture et reste un des traitements les plus efficaces hors couvain, c’est à dire en l’absence de ponte de la reine.
Dans la ruche, en période hivernale, la reine stoppe sa ponte, et trois semaines plus tard, la colonie n’a plus de couvain operculé (plus de cellules fermées). Elle reprendra sa ponte lorsque les températures seront plus clémentes. C’est précisément à ce moment que le traitement à l’acide oxalique sera véritablement performant. En effet, le varroa se développe au contact d’une jeune larve et l’opercule qui fermera l’alvéole constitue une protection puissante pour le varroa et le produit deviendra inefficace en présence de ce bouclier de cire.
Le traitement se fait en versant un sirop tiède, contenant de l’acide oxalique, directement sur la grappe d’abeilles. La colonie va ensuite faire circuler ce sirop, les abeilles vont se lécher pour assimiler celui-ci..Ce procédé permet d’éliminer entre 95 et 98% des varroas présents dans la ruche. Il est donc redoutablement efficace.
Pour créer le mélange, il convient de diluer l’acide oxalique à un sirop léger dit de 50/50, c’est à dire 1 kg d’eau pour 1 kg de sucre. Dans ce sirop, on introduis ensuite 35 à 40 grammes d’acide oxalique par litre.
Une fois prêt, face à la ruche, à l’aide d’une seringue graduée ou d’un pistolet, on fera couler 5 ml de ce mélange entre chacun des cadres investis par des abeilles. En utilisant un pistolet relié à une bouteille d’1,5 litres de contenance, je parviens à traiter plus d’une quarantaine de ruches.
La température du sirop doit être de 30 degrés environ pour permettre à l’acide de conserver toute son efficacité.
Pour permettre au traitement d’agir efficacement, il est préférable de l’appliquer quand la température extérieure est supérieure à 7°c sans dépasser 12°c. Autour de 10°c, la grappe d’abeilles s’aère légèrement et le traitement s’imprégnera davantage et sera plus efficace.
çà protège !!
Visite du 31/08/2023 :
Pour les abeilles, il n'y a pas eu de congés d'été. L'activité reste encore bien soutenue.
Afin d'affronter "déjà" la période automnale, la colonie doit réduire ses effectifs. Pour ce faire la reine a fortement diminué sa ponte, les faux-bourdons commencent aussi à être remerciés manu militari 🙂
Parallèlement la colonie doit aussi continuer à s'alimenter. La sécheresse tardive cumulée à la pression plus persistante des frelons nous oblige à l'aider pour passer ce cap.
Lors de notre passage, nous avons pesé la ruche et fourni au besoin un apport en protéines florales sous forme de pates et fait un apport en liquide sucré.
Nous avions également précédemment posé des "muselières" et des portes "réducteurs" d'entrée : 2 dispositifs anti-frelons.
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Pour l'happyculteur BEECITY, c'est l'heure de la mise en pot de votre miel récolté et mis en seau en juillet, après une période de plus d'un mois où celui-ci s'est tranquillement décanté.
Les pots seront livrés dans la foulée.
Çà récolte
Visite du 11 juillet 2023 : Récolte
Voici venue l'heure de récolter les hausses à miel sur votre site !! BEECITY ne récolte les hausses qu'une seule fois par an, courant juillet en général. Chaque colonie peut remplir jusqu'à 3 voir 4 hausses. Ceci étant plutôt variable selon l'environnement et la santé de la colonie. ----- Mode opératoire : 1- nous brossons délicatement chaque cadre de hausse grâce à une brosse dédiée pour faire redescendre les abeilles dans le corps de ruche. Chaque hausse contient 9 cadres. 2- nous faisons dans le corps de ruche un traitement anti-varroa (le poux de l'abeille), en posant des languettes APIVAR sur le couvain 3- nous nourrissons en compensation avec du liquide sucré. Sur chaque corps de ruche (sous le toit) est positionné un nourrisseur, ce-dernier permet de nourrir la ruche au besoin. -- Une fois sur notre dépôt nous désoperculons chaque cadre de hausses et faisons la mise en seau. Ce n'est qu'on septembre que nous faisons la mise en pots.çà fleuri
Visite du 19 juin 2023 :
Les conditions actuelles sont plutôt favorables aux floraisons et heureusement car il y a de plus en plus de bouches à nourrir et de stockage à constituer (on commence à monter très haut :-). Une colonie peut atteindre 80000 individus en cette période, à ce titre elle est à son apogée.
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Le mois de juin est le mois de la floraison du Châtaignier. Vous seriez impressionnés par le nombre d’abeilles que cet arbre attire. Promesse d’une miellée conséquente (mais parfois irrégulière), cet arbre est également une excellente source de pollen et de miellat.
Le châtaignier dispose de fleurs particulières car elles font à la fois des fleurs males et des fleurs femelles. Ceci, sur le même arbre et disposées de manière nettement séparées. En botanique, on appelle cela des fleurs diclines. Les fleurs mâles sont celles qui produisent du pollen. Elles se prolongent comme de longues tiges hérissées d'innombrables étamines - appelées couramment chatons.
Le pollen de châtaignier est donc très abondant. Les abeilles agglomèrent les grains de pollen et forment une pelote qu'elles disposent sur leurs pattes arrières. Les abeilles apportent ainsi 2 pelotes à chaque voyage. Une fois dans la ruche elles amassent les pelotes dans les alvéoles et les confisent avec un peu de miel pour les conserver un peu plus longtemps.
Il arrive que les abeilles remplissent toutes les alvéoles rapidement tant ce pollen est abondant. La reine peut alors avoir des difficultés à trouver des alvéoles libres pour pondre. On parle alors de "blocage" de la ponte au pollen.
çà boit !!
Visite du 2 juin 2023 :
Nous arrivons sur le dernier mois plein avant la récolte. Avec la chaleur et les floraisons abondantes de juin (châtaigniers, ronciers notamment) les colonies sont hyperactives et les hausses se remplissent plus rapidement.
A l’approche de l'été, l'eau devient une ressource essentielle pour la faune sauvage, et notamment nos précieux pollinisateurs. Pour une colonie d’abeilles, les apports en eau par les butineuses sont d’environ 10 litres par an.
Il est donc très utile de leurs fournir un point d'eau dans nos jardins ou sur nos balcons.
Pour cela, vous pouvez utiliser des récipients peu profonds tels que des soucoupes de pots de fleurs, des couvercles retournés ou des abreuvoirs en résine. Placez quelques pierres partiellement immergées sur les bords ou le fond de l'abreuvoir pour permettre aux insectes de sortir de l'eau et aux oiseaux d'avoir pied et éviter la noyade.
Assurez vous de placer ces points d'eau dans un endroit dégagé et sécurisé, loin des prédateurs (évitez la proximité de buissons, murets ou de branches basses qui pourraient rendre les oiseaux vulnérables).
Il est également important de renouveler l'eau quotidiennement et de maintenir un récipient propre pour limiter le risque de propagation de maladies.
Offrir un point d'eau dans votre jardin réserve de nombreuses surprises. Vous serez étonné de voir les pollinisateurs faire une pause pour s'hydrater, les oiseaux se nettoyer en prenant un bain et les hérissons venir s'abreuver après la tombée de la nuit.
Bonnes observations
Source : https://www.lpo.fr/
Photo 1 : Moineaux domestiques
Photo 2 : Abeilles domestiques
Photo 3 : Hérisson commun

çà rempli les hausses !!
Visites du 11 et 23 mai 2023 :
Les colonies continuent de se développer. Les reines se portent plutôt bien 🙂
Après la période d'essaimage, survient ce que l'on appelle le "trou de miellé" de mai. C'est une période qui peut s'étendre de mi-mai à début juillet, pendant laquelle les ressources alimentaires deviennent plus rares pour nos abeilles.
De nombreuses plantes ont terminé leur période de floraison et la production de nectar peut être réduite. C'est une période de transition entre les floraisons printanières et estivales. Il arrive fréquemment que les colonies se nourrissent des réserves de miel stockées dans les hausses.
Une fois cette période terminée, et le nectar redevenu abondant les colonies se reconsacrent à faire des réserves de miel pour l’hiver en remplissant les hausses.
Vous pouvez voir en dessous les différentes étapes du remplissage de hausse:
1- Les ouvrières cirières sont chargées de "gaufrer" les cadres de hausses pré-cirées.
2- Ensuite, les ouvrières magasinières remplissent les alvéoles avec du nectar.
3- Les ouvrières ventileuses interviennent ensuite pour ventiler les alvéoles, afin d'obtenir un taux d'humidité de 18% dans le miel.
4- Finalement, les ouvrières cirières viennent operculer les alvéoles pleines.
çà essaime !!
Visite du 3 mai 2023 :
Les colonies se portent bien, elles continuent de remplir les hausses. On est même obligé de rajouter des étages 🙂
D'un point de vue générale, nous arrivons sur une forte période de reproduction et de dispersion dans l'espace des colonies d'abeille. Ce qu'on appelle plus communément : l'essaimage.
Mais qu'est ce que l'essaimage ?
L'essaimage est un phénomène observé dans les ruches d'abeilles, quand la reine et une partie des abeilles (l'essaim) quittent la ruche pour former une nouvelle colonie. L'essaim forme alors un nuage d'abeilles qui peut atteindre une vingtaine de mètres de long et qui parcourt son territoire à la recherche d'un endroit propice pour s'établir et reformer une colonie.
L'essaimage se produit généralement au milieu du printemps ou au début de l'été quand le climat est favorable et les ressources sont disponibles. Souvent avant les miellées, ce qui permet à la colonie-mère prise de « la fièvre d'essaimage » et à la partie restée dans la ruche de se développer, de construire sa nouvelle ruche et de constituer des provisions.
Un essaim est très impressionnant, mais le danger pour l'Homme est moindre car une abeille issue d'un essaim pique rarement pour plusieurs raisons :
- Les abeilles sont sans logis, sans couvain et sans provisions. Elles n'ont rien à défendre.
- Chaque abeille remplit son jabot de miel avant le départ. C'est la seule source de nourriture disponible pour l'essaim à court-terme. Une abeille gavée de miel ne pique pas. C'est d'ailleurs pour cela qu'on enfume une ruche avant de s'en approcher, l'enfumage pousse les abeilles à se gaver de miel avant un éventuel départ d'urgence lié à un incendie.
- Le sacrifice en grand nombre des abeilles conduit directement à l'affaiblissement de l'essaim puisqu'une abeille meurt après avoir piqué un homme (arrachement de l'aiguillon). L'établissement de la nouvelle colonie nécessite de conserver le maximum d'effectif.
çà pond !!
Visites des 19 et 20 avril :
Merci aux enfants, aux parents et à grand maman 🙂 d'avoir partagé une ouverture de ruche cette semaine !!
Les colonies continuent de bien profiter des floraisons printanières. Les reines pondent de plus en plus, elles vont bientôt atteindre leur rythme de croisière de 2000 oeufs par jour !!
Observez attentivement les alvéoles. Au fond de chacune d’entre elles, un petit bâtonnet blanc est visible. Il s’agit d’un œuf pondu par la reine. En 21 jours, cet œuf sera devenu une abeille ouvrière adulte. L’ensemble de cet espace dédié aux naissances correspond au couvain. L’espace le plus protégé de la ruche.
On peut retrouver jusqu’à 7 ou 8 cadres remplis en pleine saison dans une ruche Dadant comme celles utilisées sur votre site.
Prochaine visite le mardi 26 avril vers 12 heures.
1ere Visite avril
1ere Visite d'avril,
Nous avons intégré ce jour une nouvelle colonie, malheureusement la ruche numéro 3 n'avait pas supporté l'hiver, certainement trop faible après les intenses attaques de frelons en novembre.
C'est une colonie qui a hivernée sur notre ruché de Liffré. La reine a un an.
Les ruches 1 et 2 se développent convenablement. On voit apparaître des couvains de mâle ce qui est plutôt bon signe pour la suite du développement des colonies. Les équipes de magasinieres ont commencé tranquillement à remplir les hausses.
Nous avons enlevé les portes anti-frelons pour faciliter la ventilation et les flux entrées sorties 🙂
Prochaine visite le 19 avril !!
Nouvelles reines
Les intégrations des deux nouvelles reines c'est bien passé, les reines de la ruche un et trois se portent à merveille. La colonie de la ruche numéro deux se porte également très bien, malgré la présence de frelons.
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