
Quarade Wambrechies

3ruche(s)
150personnes sensibilisées
L’année change ? Nous aussi, avec son cortège de résolutions en plus. Plus de vivant dans votre entreprise, plus de nature dans ses espaces, plus de sens chez ceux qui les font vivre. Plus pour vous, donc pour nous : nos supports font leur mue.
Planter, respirer, animer, rucher, houblonner, c’est tout ce que l’on vous souhaite pour cette année nouvelle.
L’hiver dans mes ruches
Alors que l'hiver s'installe, nos chères abeilles, ces héroïnes de la nature, orchestrent un ballet minutieux au sein de la ruche pour assurer leur survie. Contrairement à d'autres insectes, les abeilles n'hibernent pas mais elles hivernent. Elles forment une grappe compacte, appelée grappe hivernale, autour de leur reine bien-aimée. Leur objectif ? Maintenir une température de 20 à 30 degrés au cœur de la ruche, malgré les températures extérieures glaciales.
En frétillant légèrement leurs muscles, les abeilles génèrent de la chaleur, tandis que celles à l'extérieur de la grappe isolent le groupe du froid. Les rôles sont interchangeables, permettant à chaque abeille de se réchauffer au cœur de la grappe lorsqu'elle en a besoin.
Cette danse de survie est accompagnée par une consommation prudente des réserves de miel amassée pendant l'été, leur carburant pour traverser les mois froids.
Le respect de ces comportements fascinants est essentiel lors de l'entretien des ruches en hiver. Les apiculteurs doivent s'assurer que leurs protégées disposent de miel et que la ruche est bien isolée. En échange des ces soins, les abeilles continueront à enchanter nos jardin dés le retour des beaux jours, nous rappelons ainsi l'importance de leur rôle dans notre écosystème.
Lorsque l’on se penche sur les menaces qui pèsent sur l’abeille domestique, on pense rapidement au frelon asiatique qui est une menace bien visible.
Un autre danger bien dissimulé met en péril la survie des colonies, avec un impact très prononcé pendant la période hivernale. Responsable à lui seul d’une bonne partie de la mortalité de certaines colonies en hiver, il s’agit de Varroa destructor.
Son nom parle pour lui !
Il s’agit d’un petit acarien parasite de l’abeille qui peut impacter les larves et les abeilles adultes, prélevant l’hémolymphe (l’équivalent du sang pour nous) ce qui affaibli les abeilles et réduit leur durée de vie. Cela est fortement impactant dans le cas des abeilles d’hiver qui normalement doivent vivre 6 mois pour tenir jusqu’au printemps.
Le Varroa transmet également des maladies aux larves et aux abeilles adultes dont la maladie des ailes déformées entre autre, ce qui affaibli toujours davantage la colonie pouvant mener à son effondrement.
Certains traitements sont mis en place pour limiter au maximum la population du Varroa afin de garantir les meilleures chances de survie pour les colonies.
La ruche en automne
A l'automne, les abeilles se préparent pour l'hiver. La reine ralentie sa ponte, et la colonie commence à diminuer en taille. Les abeilles travaillent dur pour récolter les dernières ressources disponibles, comme le nectar de lierre et les derniers pollens. elles stockent ces provisions dans la ruche pour survivre aux mois froids à venir. Les abeilles d'été, qui ont une durée de vie plus courte, sont remplacées par les abeilles d'hiver, plus robustes et capables de vivre plusieurs mois. Ces abeilles d'hiver forment une grappe autour de la reine pour maintenir la chaleur et protéger la colonie. Grâce à cette organisation, elles assurent la survie de la ruche jusqu'au printemps suivant.
Fin de la récolte
Voilà la fin de la récolte à sonné, une étape importante dans le cycle apicole. Les abeilles ont travaillés avec acharnement malgré la météo maussade de ce printemps, elles se sont rattrapé comme elles pouvaient essentiellement avec la floraison du tilleul.
Aves les hausses de miel retirées, les abeilles vont se concentrer sur leur activité de fin d'été. Elles vont continuer à butiner les dernières fleurs de la saison, renforcer la colonie et préparer la ruche pour l'hiver.
Cette période est cruciale pour assurer la survie et la santé des abeilles pendant les mois plus froids.
En prenant soin de vos ruches et en récoltant le miel de manière responsable, nous contribuons ensemble à la préservation de ces précieux pollinisateurs.
Lorsque nos jeunes abeilles émergent, elles se lancent dans une aventure passionnante au sein de la ruche. Leur nourriture joue un rôle crucial dans leur développement. Le pollen, cette précieuse source de protéines, devient leur allié.
A l'âge de 6 jours, nos abeilles développent des glandes hypopharyngiennes et mandibulaires. Ces glandes leur permettent de produire des sécrétions riches en protéines, notamment la gelée royales et la gelée nourricière. C'est à ce moment qu'elles deviennent des nourrices, tout en continuant de consommer du pollen!
Le rôle des nourrices est essentiel: elles prennent soin du couvain. Les œufs, les larves et les nymphes communiquent leurs besoins aux ouvrières grâce à des phéromones. Les nourrices produisent la nourriture nécessaire au développement du couvain.
Saviez-vous que pour une cellule contenant une larve, environ 7000 inspections ont lieu, avec un maximum de 1100 sessions de nourrissage? C'est un ballet bien orchestré au sein de la ruche!
Enfin la qualité et la quantité de pollen consommé par les abeilles nourricières influencent leur propre développement, la production du couvain et même leur espérance de vie. Le pollen, véritable trésor, assure la pérennité de la colonie.
Bonjour,
Nous voilà déjà bien avancés dans cette saison d’apiculture et il nous semblait important de faire un point avec vous sur l’évolution de vos colonies d’abeilles et la récolte de miel.
Comme vous le savez probablement, il y a 3 facteurs à prendre en compte afin de s’assurer de belles récoltes de miel :
- Des colonies en bonne santé.
- Des floraisons abondantes dans un rayon de 3km autour des ruches
- Une météo clémente et stable avec un minimum de soleil…
Harmonie de couleurs: le ballet des pollens
Dans la ruche, chaque cadre est une célébration de la diversité de la nature. Comme une palette de peintre, il capture les nuances florales. Le jaune doré des fruitiers, l'orange vif du pissenlit, le rouge profond du marronnier d'Inde, le vert tendre de l'érable, tous s'unissent dans une symphonie de couleurs. Chaque grain est le souvenir d'une fleur visitée. Ces photos capturent non seulement la beauté visuelle du travail des abeilles mais aussi l'essence même de leur existence: une quête incessante pour nourrir la colonie.
Api new Year
Le mois de mai ou l’explosion de l’activité
De belles floraisons ont eu lieu…
La reine a repris sa ponte, le couvain se développe rapidement occupant 6 cadres dans le corps de la ruche. La population de la ruche monte à 40 000 abeilles. Les abeilles partent à la recherche du pollen pour nourrir les larves. Les mâles ou faux bourdons ont fait leur apparition.
J’ai posé des hausses car les colonies manquent de place !
J’ai déjà observé de belles miellées. En espérant que la pluie ne dure pas trop, ce qui risquerait de faire disparaître les réserves de miel.
cellules royales
Durant la période dite de "fièvre d'essaimage" (voir l'article sur l'essaimage du 28 avril), nous intervenons régulièrement pour avorter les cellules royales afin d'enrayer le processus d'essaimage.
Il y a plusieurs raisons concernant cette action :
- Eviter qu'un essaim viennent se loger dans un endroit embêtant pour les personnes vivant aux alentours.
- La perte d'une reine de sélection, saine et douce.
- Une diminution de la quantité de miel produite sur l'année.
Les cellules royales d'essaimages sont visibles par leur forme (allongées) et leur localisation sur les cadres (en périphérie du couvain)
l’essaimage
Durant le printemps et le début de l’été, les abeilles se livrent à un phénomène naturel appelé essaimage. À cette période de l’année, les plantes produisent une quantité importante de nectar et de pollen, ce qui permet aux colonies d’abeilles de se développer jusqu’à atteindre une population pouvant aller jusqu’à 60 000 individus. Les colonies se sentent alors suffisamment fortes et profitent des beaux jours pour se reproduire afin d'assurer la survie de l’espèce en créant un second essaim.
Quand cette « fièvre d’essaimer » débute, il peut devenir compliqué de les en empêcher. D’où la régularité de nos passages en cette période. En cas d’essaimage, la reine actuelle, accompagnée d’environ la moitié de la population de la colonie, quitte la ruche pour former un nouvel essaim à l’extérieur. Celui-ci forme alors un nuage d’abeilles qui parcourt son territoire à la recherche d’un endroit propice pour s’établir et reformer une colonie.
Un essaim est très impressionnant, mais le danger pour l’Homme est moindre car une abeille issue d’un essaim pique rarement pour plusieurs raisons :
- Les abeilles sont sans logis, sans couvain et sans provisions. Elles
n’ont rien à défendre.
- Chaque abeille remplit son jabot de miel avant le départ. C’est la
seule source de nourriture disponible pour l’essaim à court terme. Une
abeille gavée de miel ne pique pas. C’est d’ailleurs pour cela qu’on
enfume une ruche avant de s’en approcher. L’enfumage pousse les
abeilles à se gaver de miel avant un éventuel départ d’urgence lié à un
incendie.
- Le sacrifice en grand nombre des abeilles conduit directement à
l’affaiblissement de l’essaim puisqu’une abeille meurt après avoir piqué
un homme (arrachement de l’aiguillon). L’établissement de la nouvelle
colonie nécessite de conserver le maximum d’effectif.
Les étapes de réalisation des cadres de hausses
Voici les différentes étapes du remplissage des hausses :
1- Les ouvrières cirières sont chargées de réaliser les alvéoles (au milieu) à partir des cadres de cire gaufré (à gauche).
2- Ensuite, les butineuses donnent par trophalaxie le nectar des fleurs aux ouvrières magasinières qui remplissent les alvéoles avec le nectar auquel elles ajoutent leurs enzymes. (à droite)
3- Les ouvrières ventileuses interviennent ensuite pour ventiler les alvéoles, afin d’obtenir un taux d’humidité de 18-20% dans le miel.
4- Finalement, les ouvrières cirières viennent operculer les alvéoles pleines une fois le taux d’humidité atteint.
lasure, nettoyage hivernal
Passage hivernal pour lasurer les ruches, nettoyer les plancher d'envol et les toits.
Les ruches sont prêtes pour le redémarrage de la saison lorsque les beaux jours réapparaîtront.

Bonne année !
Fin de saison 2022
Les pots de miel ont été livrés
La saison se termine tout doucement, les hausses de miel ont été récoltées et extraites, les abeilles se préparent à passer l’hiver.
Rendez-vous en mars pour la réouverture des ruches !

Hivernage
Préparation des ruches à l’hivernage
Carotte sauvage
Carotte sauvage (Daucus carota)
La carotte sauvage est une plante intéressante pour la biodiversité :
- Les fleurs fournissent de la nourriture, entre mai et octobre, aux insectes butineurs
- Les feuilles offrent le gîte et le couvert à la chenille d’un papillon, le Grand Machaon
- L’inflorescence recroquevillée, lorsque que les graines arrivent à maturité, abritent araignées, pince-oreille et autres insectes auxiliaires durant l’hiver
- Les oiseaux (en particulier les verdiers) consomment les graines.
Ecopaturage
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