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Ils ont animé, Ils ont récolté, Ils ont ruché

Visite du mois de septembre

Suite à notre passage nous avons constaté que malgré le temps médiocre, l’activité des abeilles reste encore bien soutenue . Afin d’affronter la période automnale, la colonie doit réduire ses effectifs. Pour ce faire la reine a fortement diminué sa ponte et les faux-bourdons ont été remerciés manu militari par l’expulsion de ceux-ci. Parallèlement la colonie doit aussi continuer à s’alimenter et les ressources commencent à se réduire fortement, mais heureusement il y a le lierre ... —————— Le lierre grimpant, Hedera helix, est une plante mellifère de la famille des Araliacées. Cette plante ornementale est aussi appelée lierre commun, lierret, herbe de Saint-Jean, drienne, rondelette, rondote ou encore rondette. Certains le surnomme à tort le bourreau des arbres, parce qu’il les escalade et les recouvre en s’enroulant tout autour. Mais, il ne cause pas pour autant leur perte. On distingue deux espèces de lierres : le lierre grimpant phanérophyte et / ou rampant : on le rencontre surtout dans les régions tempérées et le lierre grimpant : c’est l’espèce la plus commune.
La floraison du lierre grimpant n’est pas longue : de fin septembre à octobre (et selon les régions à novembre). Néanmoins, le lierre est une plante d’un intérêt apicole non négligeable : c’est une source de pollen et de nectar pour les abeilles à un moment où l’hiver s’approche et où les fleurs et les fruits se font de plus en plus rares. C’est la dernière « grosse » miellée avant l’hiver.
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Goût et vertus du miel de lierre:
Le miel de lierre est de couleur ambre foncé et possède une saveur forte et distincte. On dit qu’il a un arrière-goût légèrement amer. Il est reconnu pour ses propriétés anti-inflammatoires et est également considéré comme un remède naturel efficace contre les allergies.
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Le saviez vous ?
Une abeille sauvage la très joliment appelée Collète du lierre (photo jointe) connaît son pic d’activité au moment de la floraison du lierre. Les femelles collectent entre autre le pollen du lierre pour garnir les loges de son nid. Encore une belle collaboration!
Le saviez vous 2 ? 
Attention toutes les parties du lierre grimpant sont toxiques pour les mammifères, notamment pour les hommes. Une toxicité due à la présence des saponines.

Récolte du miel de vos ruches

Voici venue l’heure de récolter le miel sur votre site, et oui déjà !!

BEECITY ne récolte les hausses qu’une seule fois par an, courant juillet en général. Les belles années, chaque colonie peut remplir jusqu’à 3 voir 4 hausses. Ceci étant plutôt variable selon l’environnement et la santé de la colonie. Cette année était plutôt une année défavorable.

—– Rappel mode opératoire : 1- nous brossons délicatement chaque cadre de hausse grâce à une brosse dédiée pour faire redescendre les abeilles dans le corps de ruche. Chaque hausse contient 9 cadres. 2- nous faisons dans le corps de ruche un traitement anti-varroa (le poux de l’abeille), en posant des languettes APIVAR sur le couvain 3- nous nourrissons en compensation avec du liquide sucré. Sur chaque corps de ruche (sous le toit) est positionné un nourrisseur, ce-dernier permet de nourrir la ruche au besoin. — Une fois sur notre dépôt nous désoperculons chaque cadre de hausses et faisons la mise en seau. Ce n’est qu’on septembre que nous faisons la mise en pots.

Autour de vos ruches, vous pouvez faire le choix de ne pas tondre, pour le plus grand plaisir de l’entomofaune (l’ensemble des insectes et autres arthropodes). Ces espaces servent de refuge, de source de nourriture, de lieu de reproduction et de gîte pour les insectes. Ces zones de « non-gestion » ou de « gestion différenciée » sont de véritables réservoirs de biodiversité. Elles offrent à la végétation la possibilité de s’exprimer librement. Les graines enfouies dans le sol au fil des années trouvent l’opportunité de se développer, révélant leur beauté et leur large diversité de couleurs.   Laisser la nature s’exprimer chez soi, sur son lieu de travail, ou partout où cela est possible, est un geste majeur pour la préservation de l’environnement ! Insectes, oiseaux, hérissons et autres mammifères se réjouiront de trouver ces espaces de vie. Ci-dessous, quelques photos d’insectes observées sur des sites possédants des zones de "non gestion".

Point floraison Juin

Point floraisons en juin :

Comme vous le savez probablement, il y a 3 facteurs à prendre en compte afin de s’assurer de belles récoltes de miel :

        - Des colonies en bonne santé. 

        - Des floraisons abondantes dans un rayon de 3km autour des ruches 

        - Une météo clémente et stable avec un minimum de soleil…

Pour ce dernier point, ce printemps pluvieux a considérablement réduit l'activité des abeilles à l'extérieur de la ruche et la disponibilité en ressources alimentaires. Cependant, la saison n'est pas terminée et les grandes miellées d'été sont sur le point de commencer :
Le tilleul : Les tilleuls commencent tout juste à fleurir. Leur floraison est rapide, mais avec une météo clémente, ils peuvent fournir une importante quantité de nectar et donc de miel. Son aspect crémeux et son arrière-goût mentholé rendent ce miel délicieux.
La ronce : La floraison de la ronce est plus longue, s'étendant de juin à août. La ronce offre aux abeilles une grande quantité de nectar et de pollen, reconnaissable à sa couleur vert pâle. Bien que cette plante ne soit pas toujours appréciée, elle joue un rôle crucial dans notre écosystème, fournissant nourriture et abri à de nombreuses espèces.
Le châtaignier : Les prémices des chatons de châtaignier sont déjà visibles. Ils devraient fleurir d'ici quelques jours / semaines. Les abeilles sont attirées par les châtaigniers en raison des grandes quantités de nectar et de pollen présents dans les fleurs mâles de cette plante mellifère. Le miel de châtaignier est de couleur brune, saveur boisée, corsée, avec un arrière-goût un peu amer. Il se cristallise lentement et grossièrement.
En espérant que la météo des prochaines semaines soit favorable, pour nous et nos petites abeilles. ☀️
 
Photo 1 : Fleurs de tilleul
Photo 2 : Fleurs de ronce
Photo 3 : Prémisses des chatons de châtaignier
Photo 4 : Tableau des couleurs des différents pollens

À l’exception de quelques journées ensoleillées, nous faisons face à un début d’année marqué par la pluie et le vent. Cette météo rend le printemps particulièrement difficile pour nos abeilles, au point que de nombreux départements français sont en alerte « famine apicole ».   Le manque de journées ensoleillées réduit les périodes d’activité des abeilles. Les vents réguliers et les fortes pluies lessivent les fleurs des arbres qui sont habituellement une source de nourriture importante au printemps. Cette période de disette est telle que de nombreux apiculteurs doivent nourrir leurs colonies pour les aider à survivre en cette période difficile.   Lors de ma dernière visite, j’ai donc vérifié si les ressources en miel de vos abeilles étaient suffisantes, et heureusement, c’est le cas ! Vos abeilles sont en pleines formes   Celles-ci attendent avec impatience le retour du soleil pour pouvoir profiter des floraisons à venir, telles que l’acacia, le tilleul, la ronce, …, sources importantes en nectar et en pollen (cf. photos).

26/03

Visite du 26/03/24 :
Vos abeilles se portent bien ! Elles n'attendent plus que le retour du soleil pour rentrer du nectar ! Je donnerai l’accès aux hausses à vos colonies lors de mon prochain passage.
Les causes du déclin des polinisateurs :
A l’heure actuelle, une espèce d’abeilles et de papillons sur dix est menacée d’extinction en Europe. D’un point de vue planétaire, ceci est même conceptualisé comme le Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles.
Quelles en sont véritablement les causes ?
 Le changement d’affectation des sols pour l’agriculture ou l’urbanisation (artificialisation ds sols) qui entraînent la perte et la dégradation des habitats naturels
 L’agriculture intensive qui contribue à l’uniformisation des paysages et à la disparition de la diversité de la flore, ce qui réduit les ressources en nourriture et en nidification de ces espèces
– Les pesticides et autres polluants qui affecte les pollinisateurs tant directement (insecticides et fongicides) qu’indirectement (herbicides)
– Les espèces exotiques envahissantes telles que le frelon à pattes jaunes (Vespa velutina) et les maladies (la Varrose issue du Varroa, la Loque, etc…), particulièrement dangereuses pour les abeilles domestiques.
– Le changement climatique qui entraîne une hausse des températures ainsi que des phénomènes météorologiques extrêmes créent un climat de stress pour les colonies Le saviez vous ? : les campagnes de piégeage des reines frelons (les fondatrices) ont débutés. Ne pas hésitez à se renseigner auprès de vos mairies ou sur le site de l’UNAF apiculture.

Visite du 20/02/2024

Aujourd'hui, nous avons déplacé vos trois ruches vers un nouvel emplacement !  Désormais, vous pourrez observer vos abeilles à l'entrée de votre site (voir photo 1 et 2). Ce nouvel environnement, parfaitement adapté à vos abeilles, contribuera à leur bonheur tout au long de la saison.
À l’approche du printemps (et oui déjà :-), vos abeilles ont déjà commencé leurs premières récoltes de pollen et de nectar, attirées notamment par les floraisons de noisetier, de mimosa d’hiver, de bruyère et des Prunus.
Les colonies retrouvent progressivement leur dynamisme. La reine reprend doucement sa ponte, et les premiers cadres de couvain sont déjà observables !
Mais en fait, qui est la reine ? Quel est son rôle ?
Le rôle principal de la reine est la ponte. Sur une durée de vie moyenne de 5 ans, elle aura pondu plus d’un million d’œufs. Alimentée de gelée royale par les abeilles ouvrières (nourrices), la reine présente un profil distinctif :
– Plus grande qu’une abeille ouvrière (20 mm comparés aux 15 mm de l’abeille ouvrière) : Voir photo 3
– Son abdomen est plus gros et moins poilu.
– Son dard est lisse, tandis que celui des ouvrières est muni de crochets.
– Elle a la capacité de pondre et de déterminer le sexe des œufs qu’elle produit.
– La reine s’accouple en plein vol avec les faux-bourdons
– Elle communique avec l’ensemble de la colonie grâce à des signaux chimiques, appelés des phéromones. Elle dicte d’ailleurs « l’humeur et le caractère » de la colonie !
– Les apiculteurs marquent les reines pour suivre leur âge et les identifier plus facilement (Voir photo 4).
– En hiver, la reine cesse pratiquement de pondre et se regroupe avec le reste de la colonie pour survivre au froid.
Le saviez-vous ?    La reine chante ! Quelques instants après sa naissance, elle émet un chant pour annoncer sa présence à la colonie.

Récolte miel

Mardi 5 décembre, nous avons réalisé une animation récolte de miel en compagnie de vos équipes. Nous avons débuté par un atelier de dégustation de miel, où vous avez eu l'opportunité de découvrir et savourer une grande variété de miels. Des miels "doux" comme le citronnier et l'acacia, jusqu'à des miels plus fort en goût tels que celui de sarrazin. Ensuite, nous avons ensemble répondu à un petit quiz portant sur la vie des abeilles et des insectes pollinisateurs afin d'en apprendre plus sur ces magnifiques insectes ailés. Enfin, nous avons participé à la récolte en extrayant 4 cadres de hausses de vos ruches. Depuis la désoperculation des alvéoles jusqu'à la mise en pots, permettant à chacun de repartir avec son propre pot de miel. (Voir photos)   Bonnes fêtes de fin d’année et à bientôt pour l’ouverture de printemps ! ️  

Visite de décembre

Votre ruche se porte bien et est prête à affronter l’hiver ! Le dernier passage de l’année coïncide avec le deuxième traitement contre le varroa, le fameux poux de l’abeille En effet, le traitement du varroa en fin de saison n’est plus suffisant pour contenir l’infestation des ruches par le parasite. L’acide oxalique est souvent utilisé en traitement complémentaire en apiculture et reste un des traitements les plus efficaces hors couvain, c’est à dire en l’absence de ponte de la reine. Certains apiculteurs conçoivent même cette opération comme le traitement principal du varroa, alors que celui effectué en fin de saison (acide formique, thymol, apivar…) est considéré comme un traitement d’attente seulement destiné à contenir le développement de l’infestation en attendant l’administration de cet acide oxalique. Le mot oxalis vient du grec oseille…. parce que cet acide est une substance que l’on trouve naturellement dans l’oseille mais aussi la rhubarbe, ou encore la betterave, le persil ou la framboise. Aucun résidu ne se retrouve dans le miel… Certains miels, d’ailleurs, en contiennent déjà naturellement. C’est le cas du miel de châtaignier. Dans la ruche, en période hivernale, la reine stoppe sa ponte, et trois semaines plus tard, la colonie n’a plus de couvain operculé (plus de cellules fermées). Elle  reprendra sa ponte lorsque les températures seront plus clémentes. C’est précisément à ce moment que le traitement à l’acide oxalique sera véritablement performant. En effet, le varroa se développe au contact d’une jeune larve et l’opercule qui fermera l’alvéole constitue une protection puissante pour le varroa et le produit deviendra inefficace en présence de ce bouclier de cire. L’administration de l’acide oxalique par dégouttement est très simple à mettre en œuvre. C’est cette méthode que nous utilisons. Elle ne nécessite qu’un seul passage durant l’hiver et très peu de matériel. Le traitement se fait en versant un sirop tiède, contenant de l’acide oxalique, directement sur la grappe d’abeilles. La colonie va ensuite faire circuler ce sirop, les abeilles vont se lécher pour assimiler celui-ci..Ce procédé permet d’éliminer entre 95 et 98% des varroas présents dans la ruche.  Il est donc redoutablement efficace. Pour créer le mélange, il convient de diluer l’acide oxalique à un sirop léger dit de 50/50, c’est à dire 1 kg d’eau pour 1 kg de sucre. Dans ce sirop, on introduis ensuite 35 à 40 grammes d’acide oxalique par litre. Une fois prêt, face à la ruche, à l’aide d’une seringue graduée ou d’un pistolet, on fera couler 5 ml de ce mélange entre chacun des cadres investis par des abeilles. En utilisant un pistolet relié à une bouteille d’1,5 litres de contenance, je parviens à traiter plus d’une quarantaine de ruches. La température du sirop doit être de 30 degrés environ pour permettre à l’acide de conserver toute son efficacité. Pour permettre au traitement d’agir efficacement, il est préférable de l’appliquer quand la température extérieure est supérieure à 7°c sans dépasser 12°c. Autour de 10°c, la grappe d’abeilles s’aère légèrement et le traitement s’imprégnera davantage et sera plus efficace. A bientôt pour l’ouverture de printemps ! ️

Çà récolte

Visite du 12 juillet 2023 : Récolte Voici venue l'heure de récolter les hausses à miel sur votre site !! BEECITY ne récolte les hausses qu'une seule fois par an, courant juillet en général. Chaque colonie peut remplir jusqu'à 3 voir 4 hausses. Ceci étant plutôt variable selon l'environnement et la santé de la colonie. ----- Mode opératoire : 1- nous brossons délicatement chaque cadre de hausse grâce à une brosse dédiée pour faire redescendre les abeilles dans le corps de ruche. Chaque hausse contient 9 cadres. 2- nous faisons dans le corps de ruche un traitement anti-varroa (le poux de l'abeille), en posant des languettes APIVAR sur le couvain 3- nous nourrissons en compensation avec du liquide sucré. Sur chaque corps de ruche (sous le toit) est positionné un nourrisseur, ce-dernier permet de nourrir la ruche au besoin. -- Une fois sur notre dépôt nous désoperculons chaque cadre de hausses et faisons la mise en seau. Ce n'est qu'on septembre que nous faisons la mise en pots.

L’important c’est la Ronce

Visite du 28 juin 2023 : Les colonies se portent plutôt bien comme nous avons pu le voir ce jour. La récolte approche à grand pas 🙂 ----- L'important c'est la Ronce !!!! Les fleurs de ronces sont hermaphrodites, elles constituent une ressource clé tant en pollen qu’en nectar pour les abeilles à une période où les floraisons peuvent commencer à manquer. Les abeilles domestiques et sauvages représentent 60% de ses pollinisateurs. La ronce "hyper" présente en Bretagne est un mûrier qui fleurit entre la fin du mois de juin et le début du mois d’août. Cette floraison peut durer et s’étaler sur près d'un mois. En fait, tout dépend des altitudes et de l’exposition de l’arbuste. Plante sauvage, souvent et puissamment combattue par les désherbants et les machines débroussailleuses, la ronce perd de plus en plus du terrain. Chose regrettable, surtout si l’on sait qu’elle est à l’origine d’un miel de cru, délicat, particulièrement prisé des consommateurs et des amoureux du --pain d’épices, mais aussi de la mûre 🙂 Le miel de ronce a plusieurs vertus et bienfaits. Sa forte concentration en sucres directement assimilables, en fait un excellent aliment énergétique. Ce miel de forêt est également un produit particulièrement riche en minéraux. Il est tonique, dynamisant et diurétique. C’est un produit qui est recommandé en cas d’infections des voies respiratoires. En effet, consommer le miel de ronce permet de calmer la toux et aide à soigner les angines, les maux de gorges, les enrouements et même les aphtes.  

çà boit !!

Visite du 1er juin 2023 : Afin d'apaiser les 3 colonies, les reines ont été changées. Les phéromones de ces dernières auront pour effet de calmer les ouvrières les plus enclins à "piquer".  Le changement ne se fait pas sentir immédiatement, il faut du temps pour que les nouvelles phéromones soient répandues et du coup  agissent. ------- Nous arrivons sur le dernier mois plein avant la récolte chez Beecity. Avec la chaleur et les floraisons abondantes de juin (châtaigniers, ronciers notamment) les abeilles sont hyperactives et les hausses se remplissent plus rapidement. A l’approche de l'été, l'eau devient une ressource essentielle pour la faune sauvage, et notamment nos précieux pollinisateurs. Pour une colonie d’abeilles, les apports en eau par les butineuses sont d’environ 10 litres par an. Il est donc très utile de leurs fournir un point d'eau dans nos jardins ou sur nos balcons. Pour cela, vous pouvez utiliser des récipients peu profonds tels que des soucoupes de pots de fleurs, des couvercles retournés ou des abreuvoirs en résine. Placez quelques pierres partiellement immergées sur les bords ou le fond de l'abreuvoir pour permettre aux insectes de sortir de l'eau et aux oiseaux d'avoir pied et éviter la noyade. Assurez vous de placer ces points d'eau dans un endroit dégagé et sécurisé, loin des prédateurs (évitez la proximité de buissons, murets ou de branches basses qui pourraient rendre les oiseaux vulnérables). Il est également important de renouveler l'eau quotidiennement et de maintenir un récipient propre pour limiter le risque de propagation de maladies. Offrir un point d'eau dans votre jardin réserve de nombreuses surprises. Vous serez étonné de voir les pollinisateurs faire une pause pour s'hydrater, les oiseaux se nettoyer en prenant un bain et les hérissons venir s'abreuver après la tombée de la nuit. Bonnes observations  Source : https://www.lpo.fr/ Photo 1 : Moineaux domestiques Photo 2 : Abeilles domestiques Photo 3 : Hérisson commun

Çà rempli les hausses !!

Visites des 9 et 16 mai : Après la période d'essaimage (plutôt active cette année :-), arrive la période dite du "trou de miellé" de mai. Les colonies peuvent changer de comportement, la baisse de floraison soudaine parfois jumelée à un changement de temps (pluie) peuvent les contraindre à être plus "nerveuses". Nous l'avons constaté entre autre sur votre site. Après ce passage et l'arrivée de nouvelles floraisons. Elles vont s'apaiser et se consacrer davantage à faire des réserves de miel en remplissant les hausses. Vous pouvez voir en dessous les différentes étapes du remplissage de hausse. 1-Les ouvrières cirières viennent "gaufrer" les cadres de hausses pré -cirées 2-Les ouvrières magasinière viennent ensuite remplir les alvéoles de nectar 3-Les ouvrières ventileuses ventilent ensuite les alvéoles pour obtenir 18% de taux d'humidité dans le miel. 4-Les ouvrières cirières viennent operculer in fine les alvéoles pleines Plus qu'à Récolter :-))    

çà fleurit !!

Visite du 2 mai 2023 :

Les colonies profitent des nombreuses floraisons de ce printemps pour faire des réserves. Elles continuent à remplir leurs hausses.

En effet, de nombreuses plantes sont déjà en fleurs, telles que les saules, les merisiers (Prunus avium) et bien d'autres encore, tandis que d'autres commencent tout juste leur floraison, comme les marronniers (Aesculus).
Les fleurs de marronnier ont une floraison spectaculaire, car elles changent de couleur une fois pollinisées. Les taches jaunes sur les pétales se transforment en rouge pour indiquer aux insectes butineurs qu'il est inutile de visiter la fleur car elle n'offre plus de nectar.
De plus, les marronniers sont très utiles pour les abeilles, car ils produisent du pollen en grande quantité, ce qui en fait une plante très intéressante d'un point de vue apicole.
Les abeilles et les bourdons sont les principaux pollinisateurs des marronniers, ce qui met en évidence la relation étroite entre les insectes et la flore de notre environnement.
Prochain passage le 9 mai au matin.

çà pond !!

Visite du 21 avril : Merci aux équipes pour leur participation à la visite de ce vendredi 🙂 Les colonies continuent de bien profiter des floraisons printanières. Les reines pondent de plus en plus, elles vont bientôt atteindre leur rythme de croisière de 2000 oeufs par jour !! Nous observons pour le moment aucune volonté d’essaimage, mais cela peut partir vite 🙂 Pour le moment, elles sont plutôt bien concentrées à rentrer leurs précieuses provisions de pollen et de nectar. Observez attentivement les alvéoles. Au fond de chacune d’entre elles, un petit bâtonnet blanc est visible. Il s’agit d’un œuf pondu par la reine. En 21 jours, cet œuf sera devenu une abeille ouvrière adulte. L’ensemble de cet espace dédié aux naissances correspond au couvain. L’espace le plus protégé de la ruche. On peut retrouver jusqu’à 7 ou 8 cadres remplis en pleine saison dans une ruche Dadant comme celles utilisées sur votre site. Prochaine visite le 2 mai vers 11h.

1ere Visite avril

1ere Visite d'avril : Les 3 ruches se portent plutôt pas trop mal. Les colonies 1 et 2 commencent tranquillement à remplir les hausses. À l intérieur des corps nous trouvons beaucoup de pollen. Avec le nectar c'est l'élément de base pour la recette de la gelée royale dont se nourrit exclusivement les reines. On voit apparaître pas mal de faux-bourdons. Ce qui est toujours bon signe pour le bon développement des colonies. Nous avons enlevé les portes vertes afin de faciliter la ventilation et permettre un meilleur traffic des flux entrées/sorties. Prochain passage le vendredi 21 avril à 11h !!            

Visite de printemps

C est réparti pour les jeunes colonies présentes à Clécy. Malheureusement la ruche numéro 3 n a pas résisté au froid hivernal. Elle était trop faible. Nous avons donc intégré ce jour une nouvelle ruche. La reine a presque un an. Nous avons rajouté une hausse sur chaque ruche, afin de profiter à plein des 1eres récoltes de miel issus des grosses floraisons de colza notamment. On a eu en prime la visite de plusieurs abeilles charpentières. Prochaine visite dans 15 jours !!            

Nourrissement

Bien le bonjour, Suite à notre dernier passage, je vous informe que les colonies sont bien actives, nous leur avons fait un apport sucré en candi (une sorte de pâte de sucre broyé au micron), cet apport remplace le liquide sucré habituel.
Il faut savoir qu’en dessous de 12-13°C, les abeilles ne prennent pas le sirop. Le candi se donnera donc à des températures inférieures à ces dernières. Soit entre décembre et mars en général. En effet, le nourrissement liquide implique de gros efforts aux abeilles pour transformer le sirop en miel : l'invertase, l'assèchement et cela prend du temps. Ces efforts fatiguent les abeilles et leur durée de vie pourra alors être écourtée. A très bientôt !!
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