Zelig – Decideom

indicateurs biodiversité

1ruche(s)
30personnes sensibilisées
Partager
Ils ont ruché

L’année change ? Nous aussi, avec son cortège de résolutions en plus. Plus de vivant dans votre entreprise, plus de nature dans ses espaces, plus de sens chez ceux qui les font vivre. Plus pour vous, donc pour nous : nos supports font leur mue.

Planter, respirer, animer, rucher, houblonner, c’est tout ce que l’on vous souhaite pour cette année nouvelle.

L’hiver dans mes ruches

Alors que l'hiver s'installe, nos chères abeilles, ces héroïnes de la nature, orchestrent un ballet minutieux au sein de la ruche pour assurer leur survie. Contrairement à d'autres insectes, les abeilles n'hibernent pas mais elles hivernent. Elles forment une grappe compacte, appelée grappe hivernale, autour de leur reine bien-aimée. Leur objectif ? Maintenir une température de 20 à 30 degrés au cœur de la ruche, malgré les températures extérieures glaciales. En frétillant légèrement leurs muscles, les abeilles génèrent de la chaleur, tandis que celles à l'extérieur de la grappe isolent le groupe du froid. Les rôles sont interchangeables, permettant à chaque abeille de se réchauffer au cœur de la grappe lorsqu'elle en a besoin. Cette danse de survie est accompagnée par une consommation prudente des réserves de miel amassée pendant l'été, leur carburant pour traverser les mois froids. Le respect de ces comportements fascinants est essentiel lors de l'entretien des ruches en hiver. Les apiculteurs doivent s'assurer que leurs protégées disposent de miel et que la ruche est bien isolée. En échange des ces soins, les abeilles continueront à enchanter nos jardin dés le retour des beaux jours, nous rappelons ainsi l'importance de leur rôle dans notre écosystème.

 

Lorsque l’on se penche sur les menaces qui pèsent sur l’abeille domestique, on pense rapidement au frelon asiatique qui est une menace bien visible. Un autre danger bien dissimulé met en péril la survie des colonies, avec un impact très prononcé pendant la période hivernale. Responsable à lui seul d’une bonne partie de la mortalité de certaines colonies en hiver, il s’agit de Varroa destructor. Son nom parle pour lui ! Il s’agit d’un petit acarien parasite de l’abeille qui peut impacter les larves et les abeilles adultes, prélevant l’hémolymphe (l’équivalent du sang pour nous) ce qui affaibli les abeilles et réduit leur durée de vie. Cela est fortement impactant dans le cas des abeilles d’hiver qui normalement doivent vivre 6 mois pour tenir jusqu’au printemps. Le Varroa transmet également des maladies aux larves et aux abeilles adultes dont la maladie des ailes déformées entre autre, ce qui affaibli toujours davantage la colonie pouvant mener à son effondrement. Certains traitements sont mis en place pour limiter au maximum la population du Varroa afin de garantir les meilleures chances de survie pour les colonies.

La ruche en automne

A l'automne, les abeilles se préparent pour l'hiver. La reine ralentie sa ponte, et la colonie commence à diminuer en taille. Les abeilles travaillent dur pour récolter les dernières ressources disponibles, comme le nectar de lierre et les derniers pollens. elles stockent ces provisions dans la ruche pour survivre aux mois froids à venir. Les abeilles d'été, qui ont une durée de vie plus courte, sont remplacées par les abeilles d'hiver, plus robustes et capables de vivre plusieurs mois. Ces abeilles d'hiver forment une grappe autour de la reine pour maintenir la chaleur et protéger la colonie. Grâce à cette organisation, elles assurent la survie de la ruche jusqu'au printemps suivant.

instal Zelig & Decideom

Merci à vous pour ce bel accueil de vos nouvelles collaboratrices, voici quelques souvenirs de l'ouverture de ruche et de la conférence !
Partager

Prêt à passer
à l’action ?

Contactez dès maintenant votre responsable BEECITY local pour découvrir des solutions de biodiversité adaptées à votre région et à vos besoins !

Contacter un responsable local