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1hôtel(s) à insectes
500m2 de surface de prairie
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La floraison star des mois de février et mars est celle du saule marsault, dont le pollen est excellent et surtout abondant.

Cet arbre à croissance rapide se retrouve couramment à l’état sauvage dans toute la France. Il se différencie des autres espèces de saules par ses feuilles plus larges et son écorce, d’abord gris-verte, qui devient grise et se crevasse en formant de petits losanges avec le temps.

Le saule marsault est un arbre dit dioïque, c’est-à-dire qu’il porte soit des fleurs mâlessoit des fleurs femelles (comme le kiwi 🥝 et le houblon).

Les fleurs mâles des arbres mâles offrent donc du pollen aux abeilles, tandis que les arbres femelles, quant à eux, produisent du nectar.

Il est donc une source de vie importante pour les abeilles en ce début d’année !

Aux premiers beaux jours, vous verrez quelques abeilles faire leurs emplettes de pollen, qu’elles façonnent en pelotes autour de leurs pattes arrière.

Le saviez-vous ?  Son écorce contient de la salicine, une substance qui a inspiré la création de l’aspirine ! 💊🌳

 

 

 

visite semaine 02

Pour ce premier passage de l’année 2025, et en cette période de faible activité dans les ruches, nous effectuons un traitement à l’acide oxalique sur vos colonies. Ce traitement, couramment utilisé en apiculture biologique, permet d’éliminer les varroas (acariens, également appelés « poux de l’abeille ») présents dans les ruches. Nous l’appliquons en hiver, lorsque la reine cesse de pondre, afin d’optimiser son efficacité. Cela permet ainsi de débuter une nouvelle année avec le minimum de varroas possible dans les colonie. Nous avons également profité de ce passage pour peser vos ruches et vérifier les stocks de nourriture.
Bon début d’année,

visite de la semaine

Point floraisons en juin :

Comme vous le savez probablement, il y a 3 facteurs à prendre en compte afin de s’assurer de belles récoltes de miel :

        - Des colonies en bonne santé. 

        - Des floraisons abondantes dans un rayon de 3km autour des ruches 

        - Une météo clémente et stable avec un minimum de soleil…

Pour ce dernier point, ce printemps pluvieux a considérablement réduit l'activité des abeilles à l'extérieur de la ruche et la disponibilité en ressources alimentaires. Cependant, la saison n'est pas terminée et les grandes miellées d'été sont sur le point de commencer :
Le tilleul : Les tilleuls commencent tout juste à fleurir. Leur floraison est rapide, mais avec une météo clémente, ils peuvent fournir une importante quantité de nectar et donc de miel. Son aspect crémeux et son arrière-goût mentholé rendent ce miel délicieux.
La ronce : La floraison de la ronce est plus longue, s'étendant de juin à août. La ronce offre aux abeilles une grande quantité de nectar et de pollen, reconnaissable à sa couleur vert pâle. Bien que cette plante ne soit pas toujours appréciée, elle joue un rôle crucial dans notre écosystème, fournissant nourriture et abri à de nombreuses espèces.
Le châtaignier : Les prémices des chatons de châtaignier sont déjà visibles. Ils devraient fleurir d'ici quelques jours / semaines. Les abeilles sont attirées par les châtaigniers en raison des grandes quantités de nectar et de pollen présents dans les fleurs mâles de cette plante mellifère. Le miel de châtaignier est de couleur brune, saveur boisée, corsée, avec un arrière-goût un peu amer. Il se cristallise lentement et grossièrement.
En espérant que la météo des prochaines semaines soit favorable, pour nous et nos petites abeilles. ☀️
 
Photo 1 : Fleurs de tilleul
Photo 2 : Fleurs de ronce
Photo 3 : Prémisses des chatons de châtaignier
Photo 4 : Tableau des couleurs des différents pollens

visite de printemps

Voici quelques semaines maintenant que je repasse visiter vos ruches et les accompagner dans ce début de printemps plutôt chaotique !
En cette mi-avril, vous avez certainement remarqué l'odeur prononcée de choux dans les champs ! Ce parfum caractéristique est celui du colza, annonçant le début de sa sécrétion de nectar. Celle-ci lui permet d'attirer les insectes pollinisateurs et favorise la fécondation de ses fleurs.
Le colza, grâce à son abondance, fournit pollen et nectar en quantités considérables aux insectes pollinisateurs. Sa floraison débute tôt, généralement en avril, s'étalant sur plusieurs semaines. Cette année, elle est même en avance de quelques semaines !
Au cours des dix dernières années, la culture du colza a augmenté de près de 40 % à l'échelle mondiale, principalement en raison de son utilisation dans la production de biodiesel, destinant ainsi près de 60 % du colza européen à cette fin.
Le colza produit tellement de nectar que certains apiculteurs choisissent d'en faire une récolte à part entière. Cependant, chez BeeCity, nous préférons ne pas le récolter, optant pour une seule récolte annuelle fin juillet. Cette décision est prise en prévision de la "trouée de miellée", une période d'environ quinze jours vers la mi-mai, caractérisée par une faible disponibilité de ressources alimentaires pour les abeilles, située entre deux importantes périodes de floraison : le printemps et l'été.
Le saviez-vous ? Le miel de colza est connu pour sa clarté et sa tendance à cristalliser rapidement en raison de sa concentration élevée en glucose.

visite de cette semaine

À l'approche du printemps, vos abeilles ont déjà commencé leurs premières récoltes de pollen et de nectar, attirées notamment par les floraisons de noisetier, de mimosa d'hiver, de bruyère et des Prunus.
Vos ruches retrouvent progressivement leur dynamisme. La reine reprend doucement sa ponte, et les premiers cadres de couvain sont déjà observables !
Mais en fait, qui est la reine ? Quel est son rôle ?
Le rôle principal de la reine est la ponte. Sur une durée de vie moyenne de 5 ans, elle aura pondu plus d'un million d'œufs. Alimentée de gelée royale par les abeilles ouvrières (nourrices), la reine présente un profil distinctif :
Plus grande qu'une abeille ouvrière (20 mm comparés aux 15 mm de l’abeille ouvrière).
- Son abdomen est plus gros et moins poilu.
- Son dard est lisse, tandis que celui des ouvrières est muni de crochets.
- Elle a la capacité de pondre et de déterminer le sexe des œufs qu'elle produit.
- La reine s'accouple en plein vol avec les faux-bourdons (Cf.Photo 2).
- Elle communique avec l'ensemble de la colonie grâce à des signaux chimiques, appelés des phéromones. Elle dicte d'ailleurs "l'humeur et le caractère" de la colonie !
- Les apiculteurs marquent les reines pour suivre leur âge et les identifier plus facilement (Cf.Photo 3).
En hiver, la reine cesse pratiquement de pondre et se regroupe avec le reste de la colonie pour survivre au froid.
Le saviez-vous ?    La reine chante ! Quelques instants après sa naissance, elle émet un chant pour annoncer sa présence à la colonie.

Le dernier passage de l'année coïncide avec le deuxième traitement contre le varroa, le fameux poux de l'abeille 🙁 En effet, le traitement du varroa en fin de saison n’est plus suffisant pour contenir l’infestation des ruches par le parasite. L’acide oxalique est souvent utilisé en traitement complémentaire en apiculture et reste un des traitements les plus efficaces hors couvain, c’est à dire en l’absence de ponte de la reine. Certains apiculteurs conçoivent même cette opération comme le traitement principal du varroa, alors que celui effectué en fin de saison (acide formique, thymol, apivar…) est considéré comme un traitement d’attente seulement destiné à contenir le développement de l’infestation en attendant l’administration de cet acide oxalique. Le mot oxalis vient du grec oseille…. parce que cet acide est une substance que l’on trouve naturellement dans l’oseille mais aussi la rhubarbe, ou encore la betterave, le persil ou la framboise. Aucun résidu ne se retrouve dans le miel… Certains miels, d’ailleurs, en contiennent déjà naturellement. C’est le cas du miel de châtaignier. Dans la ruche, en période hivernale, la reine stoppe sa ponte, et trois semaines plus tard, la colonie n’a plus de couvain operculé (plus de cellules fermées). Elle  reprendra sa ponte lorsque les températures seront plus clémentes. C’est précisément à ce moment que le traitement à l’acide oxalique sera véritablement performant. En effet, le varroa se développe au contact d’une jeune larve et l’opercule qui fermera l’alvéole constitue une protection puissante pour le varroa et le produit deviendra inefficace en présence de ce bouclier de cire. L’administration de l’acide oxalique par dégouttement est très simple à mettre en œuvre. C’est cette méthode que nous utilisons. Elle ne nécessite qu’un seul passage durant l’hiver et très peu de matériel. Le traitement se fait en versant un sirop tiède, contenant de l’acide oxalique, directement sur la grappe d’abeilles. La colonie va ensuite faire circuler ce sirop, les abeilles vont se lécher pour assimiler celui-ci..Ce procédé permet d’éliminer entre 95 et 98% des varroas présents dans la ruche.  Il est donc redoutablement efficace. Pour créer le mélange, il convient de diluer l’acide oxalique à un sirop léger dit de 50/50, c’est à dire 1 kg d’eau pour 1 kg de sucre. Dans ce sirop, on introduis ensuite 35 à 40 grammes d’acide oxalique par litre. Une fois prêt, face à la ruche, à l’aide d’une seringue graduée ou d’un pistolet, on fera couler 5 ml de ce mélange entre chacun des cadres investis par des abeilles. En utilisant un pistolet relié à une bouteille d’1,5 litres de contenance, je parviens à traiter plus d’une quarantaine de ruches. La température du sirop doit être de 30 degrés environ pour permettre à l’acide de conserver toute son efficacité. Pour permettre au traitement d’agir efficacement, il est préférable de l’appliquer quand la température extérieure est supérieure à 7°c sans dépasser 12°c. Autour de 10°c, la grappe d’abeilles s’aère légèrement et le traitement s’imprégnera davantage et sera plus efficace.

visite de rentrée 2023

Après la récolte de votre miel courant juillet nous avons laissé vos abeilles se refaire une santé pendant l'été et collecter le nectar nécessaire pour affronter l'hier ! (qui est encore loin d'arriver !!) Pour cette rentrée j'ai pu venir vérifier que ce stock de nourriture est suffisant et si besoin de les aider en ajoutant du sirop... Vous avez sûrement vu des frelons asiatiques tourner autour des ruches.  Qui est-il ?  Quels risques ? Quelles solutions ? Qui est le frelon asiatique ? Arrivé en France en 2004, il s’est développé très rapidement sur l’ensemble du territoire français Il a été classé comme danger sanitaire pour l’abeille domestique et comme espèce exotique envahissante Il se nourrit de toutes sortes d'insectes et particulièrement d'abeilles domestiques (facilité, disponibilité). Il n’est pas agressif vis-à-vis de l'homme si on ne le dérange pas. Quels risques pour les ruches ? - En cas de forte pression des frelons, le fonctionnement de la ruche peut se trouver paralysé. Cela provoque un stress et la baisse de l’activité de butinage. - Dans de rares cas, les colonies faibles disparaissent. Quelles solutions aujourd’hui ? Il n’existe pas encore de solution miracle. - Le piégeage : Restons vigilant car certains pièges vont capturer des insectes non-ciblés et en quantité bien supérieure aux frelons asiatiques  - La destruction des nids : Le repérage reste très difficile et la destruction doit être réalisée par un professionnel - Le maintien d’une bonne population d’abeilles dans la ruche est la meilleure défense. Soyez rassurés votre apiculteur préféré veille sur vos ruches…notamment en ajoutant un peu de protéines végétales pour les aider à faire face aux attaques qui les empêchent de sortir.  

Voici venue l’heure de récolter les hausses à miel sur votre site !! Il y a quelques jours maintenant je suis passé enlever les hausses sur vos ruches ! Nous ne  récoltons les hausses qu’une seule fois par an, courant juillet en général. Chaque colonie peut remplir jusqu’à 2 voir 3 hausses. Ceci étant plutôt variable selon l’environnement et la santé de la colonie. Mode opératoire : 1- nous brossons délicatement chaque cadre de hausse grâce à une brosse dédiée pour faire redescendre les abeilles dans le corps de ruche. Chaque hausse contient 9 cadres. 2- nous faisons dans le corps de ruche un traitement anti-varroa (le poux de l’abeille), en posant des languettes APIVAR sur le couvain 3- nous nourrissons en compensation avec du liquide sucré. Sur chaque corps de ruche (sous le toit) est positionné un nourrisseur, ce-dernier permet de nourrir la ruche au besoin. — Une fois sur notre dépôt nous désoperculons chaque cadre de hausses et faisons la mise en seau. Ce n’est qu’on septembre que nous faisons la mise en pots.

Visite du 16/06

La visite du jour pour confirmer que les châtaigniers sont bien en fleur et que les abeilles se régalent de ce puissant nectar ! En photo vos abeilles qui se régalent et des abeilles pleines de propolis La troisième hausse est posée sur chacune des ruches !

Visite du 31/05

En ce dernier jour du mois un contrôle aujourd’hui afin de vérifier que vos abeilles n’ont pas trop pioché dans leurs réserves et que la nouvelle reine s’habitue bien à son nouvel environnement nous avons pu constater que tout allait bien, nous allons pouvoir rajouter une hausse dès la floraison du châtaignier enfin nous avons également pu voir la danse en 8 des abeilles … une communication ultra précise des abeilles pour déterminer où se situe la nourriture tout cela dans un cadre ultra fleurie et qui nourrit tous les insectes pollinisateurs et même les araignées ️

Visite du 16/05

Nos dernières visites ont  été tournées vers le contrôle de l’essaimage… notre volonté chez Beecity est de vouloir le contrôler pour votre tranquillité Voici une explication de ce phénomène : Durant le printemps et le début de l'été, les abeilles se livrent à un phénomène naturel appelé essaimage. À cette période de l'année, les plantes produisent une quantité importante de nectar et de pollen, ce qui permet aux colonies d'abeilles de se développer jusqu'à atteindre une population pouvant aller jusqu'à 60 000 individus. Les colonies se sentent alors suffisamment fortes pour se reproduire et assurer la survie de l'espèce en créant un second essaim. Quand cette « fièvre d’essaimer » débute, il peut devenir compliqué de les en empêcher. D’où la régularité de nos passages en cette période. En cas d'essaimage, la reine actuelle, accompagnée d'environ la moitié de la population de la colonie, quitte la ruche pour former un nouvel essaim à l'extérieur. Celui-ci forme alors un nuage d’abeilles qui parcourt son territoire à la recherche d’un endroit propice pour s’établir et reformer une colonie. Un essaim est très impressionnant, mais le danger pour l’Homme est moindre car une abeille issue d’un essaim pique rarement pour plusieurs raisons : -       Les abeilles sont sans logis, sans couvain et sans provisions. Elles n’ont rien à défendre. -       Chaque abeille remplit son jabot de miel avant le départ. C’est la seule source de nourriture disponible pour l’essaim à court terme. Une abeille gavée de miel ne pique pas. C’est d’ailleurs pour cela qu’on enfume une ruche avant de s’en approcher.  L’enfumage pousse les abeilles à se gaver de miel avant un éventuel départ d’urgence lié à un incendie. -       Le sacrifice en grand nombre des abeilles conduit directement à l’affaiblissement de l’essaim puisqu’une abeille meurt après avoir piqué un homme (arrachement de l’aiguillon). L’établissement de la nouvelle colonie nécessite de conserver le maximum d’effectif.

Visite du 02/05

Contrôle aujourd’hui destiné à vérifier que votre nouvelle reine ait été bien acceptée par la colonie … et bien réponse sur la photo ! Allez vous réussir à la trouver ?! … et également reconnaître votre nouvel apiculteur

Visite du 28/04

Visite du jour afin de lutter contre l essaimage mais aussi vérifier l une des ruches un peu faible … la décision : changement de la reine …une nouvelle reine vient d être intégrée dans la ruche n2, elle est pour l’instant dans sa petite cagette le temps pour elle de se faire accepter et dans deux elle recommencera son travail de ponte ! En photo la cagette et un beau cadre de pollen ! prochaine visite mardi pour vérifier la bonne acception de la reine par les abeilles

visite du 07/04

Visite du jour avec quelques photos : elles sont en pleine forme avec un cadre de couvain magnifique...allez vous trouver la reine ??? Tout va pour le mieux ! Vivement la prochaine visite pour gouter le premier miel de la saison !
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